FAMILLE des CLAVIERS
Introduction : Les instruments de cette famille présentent un clavier, par lequel le musicien joue ses notes. Ils sont polyphoniques : on peut y faire sonner plusieurs notes à la fois, donc des accords.
On mesure l’incroyable évolution qui a permis, au fil de l'histoire, de diversifier leur conception jusqu'à la musique électronique.
Les claviers présentés : Orgue - Clavicorde - Clavecin - Célesta - Piano à queue - Piano droit - Piano numérique - Synthétiseur - Accordéon
ORGUE : Trouvant ses origines antiques dans l'hydraule grec, l'orgue entre progressivement dans les églises à partir du Xe
siècle. Le son est produit par le passage de l'air dans des centaines de tuyaux, dont la longueur varie d'un centimètre à parfois dix mètres. L'organiste dispose d'un à cinq claviers manuels,
auxquels s'ajoute un clavier à pédales de 32 touches.
CLAVICORDE : Datant de la Renaissance italienne, le clavicorde est un précurseur du piano, avec déjà 45 touches actionnant des tangentes (tiges de laiton) frappant sur des cordes parallèles au clavier. Son jeu délicat et son toucher expressif furent appréciés dans la vogue du style dit "sensible" au XVIIIe siècle. Mozart et Haydn travaillaient et composaient sur cet instrument.
CLAVECIN : Descendant du psaltérion médiéval,
le clavecin fut un pilier de la musique baroque (églises, salons, théâtres). Sa facture complexe rassemble multiples pièces
de sapin, de tilleul et d'ivoire. Sa caisse rappelle la forme d'une aile d'oiseau, et sa table d'harmonie est percée de roses finement ciselées. Les décorations de son couvercle son parfois
signées de grands peintres.
ACCORDÉON : Présent en Europe autant qu'en Amérique à partir du XIXe siècle, l'accordéon est né de l'accordion inventé par le Viennois Cyrill Demian en 1829. Il est constitué de deux boîtiers séparés par un
soufflet central. La main droite du musicien actionne des touches-bouton ou des touches-piano, pendant que sa main gauche joue sur les touches d'accompagnement.
CÉLESTA : Cet ingénieux et curieux instrument fut conçu en 1886 par le facteur d'harmoniums français Auguste
Victor Mustel (1842 - 1919). Le célesta est en forme de petit piano droit, couvrant quatre à cinq octaves. Il renferme des marteaux
qui frappent des lames métalliques. Sa sonorité douce et cristalline a enchanté bien des œuvres depuis la fin du XIXe siècle.
PIANO à QUEUE : Grand piano de concert, avec ses marques prestigieuses (Pleyel, Steinway, Yamaha), le piano à queue est l'aboutissement parfait de l'instrument polyphonique à clavier. Son inventeur fut le facteur italien Bartolomeo Cristofori, qui mit au point un premier piano-forte dès 1698. 88 touches et 3 pédales offrent de grandes possibilités d'expression et de vélocité.
PIANO DROIT : Avec ses cordes disposées sur un cadre vertical, le piano droit est moins encombrant, moins lourd et moins sonore que le grand piano de concert. Il a fait son apparition à Salzbourg vers 1780, étant qualifié à ses débuts de "piano secrétaire". Son développement constant en a fait l'instrument acoustique le plus populaire au monde.
PIANO NUMÉRIQUE : Son principe est de reproduire le plus fidèlement possible le piano acoustique, mais il ne pourra jamais égaler l'action mécanique des marteaux sur les cordes, ni leur vibration, leur résonance et la richesse de leurs harmoniques. Pour avantages, il offre de ne pas se désaccorder, de contrôler le volume, de jouer au casque, ou de s'enregistrer.
SYNTHÉTISEUR : Apparu et surtout développé à partir des années 1970-80, le synthétiseur est un instrument de musique électronique. Il intègre de multiples sonorités de synthèse, des effets, des bruitages et des boucles rythmiques. Il offre ainsi à l'artiste la possibilité de créer, ou "designer" des univers sonores originaux et futuristes.
Poster plastifié : Panorama complet des musiques dans le monde, avec 80 instruments originaux.
Poster plastifié : De la Préhistoire à nos jours, les grandes époques et l'évolution des instruments.